LA VÉRITÉ
La vérité n'est-elle pas avant tout une notion subjective, et, chacun ne détient-il pas de ce fait sa vérité propre à son vécu, et beaucoup d'autres critères telle que la culture du pays où il né ainsi que l'éducation que ses parents lui inculquent ?
Pourquoi peut-on considérer qu'une chose ou une idée soit plus vraie qu'une autre ?
Ne considérons-nous pas des choses vraies plus parce que l'on nous dit qu'elles sont vraies mais le vrai, la vérité n'est pas la même pour tous …
Un exemple concret par exemple est le racisme ou toutes formes d’extrémismes qui considèrent et déterminent comme étant vraies des idéologies et des valeurs qui pour d'autres sont des non-sens irréfutables… Le fait de catégoriser, séparer, stigmatiser ne détournent-ils pas les êtres de la vérité, car la vérité ne serait-elle pas justement tout ce qui amène à une forme d'union ?
La vérité n'est elle pas ce qui pourrait mettre tout les êtres en accord, à l'unanimité sans avoir été conditionnés de l'extérieur par qui que ce soit, et en ayant fait l'expérience intérieure par soi-même , de notions universelles qui amènent à la détermination du vrai ? Pourtant ,en fait la vérité est peut être inaccessible, étant donné le fait qu'elle serait infinie ou qu'il y aurait plutôt une infinité de vérités…
La vérité peut elle s'expliquer avec des mots ou va-t-elle au-delà du descriptible ? La vérité est elle immuable ou peut elle aussi être vouée au changement ? En tout cas , croire détenir la vérité et que cette vérité serait valable pour toute l'humanité peut entraîner bien des souffrances… Et tout cela se vérifie au fil de l'histoire avec différentes idéologies qu'elles soient religieuses, politiques ou autres…
L'ATTACHEMENT
S'attacher à quelqu'un ou à quelque chose… S'attacher à des idées, à des notions, des concepts… Mais que pourrait signifier la notion d'attachement ? L'attachement ne serait-il pas le fait d'une habitude répétée sur un laps de temps , et, une fréquence par rapport à un fait interne ou externe lié à l'individu ? Mais l'attachement dans le terme peut avoir une consonance de liaison, voir parfois de ligotage quand parfois il devient addiction, et à ce stade il peut engendrer une augmentation du degré de souffrance de l'individu , car l'objet ou le sujet d'attache devient alors indispensable pour le sujet attaché. Un attachement peut donc être d'ordre matériel. Un individu peut s'attacher à des biens tels qu'une voiture, une maison, et tout types d'objets mais aussi et surtout à l'argent qui permet dans nos sociétés capitalistes d’acquérir ces biens. L'attachement peut être également d'ordre affectif par rapport à un autre individu vivant, ou non mais aussi par rapport à un animal ou autre forme de vie. Mais l'attachement n'est-il pas un phénomène naturel vu qu'un enfant qui naît, est lié au cordon ombilical d'une mère ? Et en agrandissant un peu plus ce point de vu , l'être humain ne serait-il pas lié ensuite à la matrice terrestre, qui lui apporte les éléments nutritionnels pour sa croissance et son développement ? Du coup, l'attachement qui de prime abord pourrait être vu comme quelque chose de néfaste , présente d'un point de vue originel un aspect assez essentiel au développement d'un être sur notre planète… L'attachement dans les faits devient néfaste quand il n'apporte plus que souffrance, et dans ce cas, il devient alors impératif de s'en dégager. Ce peut être le cas avec la prise de certains toxiques à haut pouvoir addictif ou dans le cas de relation toxique dont on ne peut se défaire. Mais peut on s'attacher raisonnablement… ou aussi parfois s'attacher sans s'attacher… N'y aurait-il pas un attachement essentiel, naturel à l'être terrestre, et un autre type d'attachement qui serait plus lié à un conditionnement que l'individu se fabrique , ou qui s’immiscerait en lui et qu'il considérerait comme une réalité ? Mais les facteurs de conditionnement à l'attachement ne serait-ils pas multiples ? En effet, la famille dans laquelle un individu naît ainsi que la culture, la religion dominante, le système politique du pays dans lequel il naît ne favoriseraient-ils pas justement des conditionnement à des attachements plus ou moins essentiels et qui, de ce fait éloigneraient plus ou moins un être de son essence originelle ? En effet, on peut constater que dans les sociétés capitalistes, les populations sont conditionnées dès le plus jeune âge, à s'attacher à l’acquisition, l'appropriation, l'accumulation de l'avoir, l'aspect économique et professionnel qui serait la clé de leur bonheur à venir. Mais qu'en est-il des quelques sociétés dites primitives et non colonisées par le pseudo monde moderne , à mon sens beaucoup plus évoluées sur le plan de l'essence et de la connaissance de l'être car reliées à l'essentiel de la matrice ? Oui, le véritable attachement n'est-il pas le fait d'être relié à l'essentiel de ce qui constitue la vie, et certainement pour ces êtres reliés à leur soi véritable, la notion d'attachement n'existe pas, ce n'est qu'un concept sans importance… Ils vivent, ils sont, ils meurent …....................
LE DÉTACHEMENT
Est ce simple d'être détaché ? Mais détaché de quoi, de qui, comment et pourquoi le détachement serait-il d'une quelconque utilité pour l'être humain ? S'attacher, se détacher, s'attacher en se détachant, et même peut-être se détacher en s'attachant… Mais dans quel paradoxe l'être humain s'est-il embourbé dans tout ses concepts de classification et de différenciation, menant à une forme parasitaire de dualité qui n'a de cesse d'emprisonner et de cloisonner non seulement la race humaine, mais aussi l'univers à présent étriqué de chaque être personnifié… Eh oui le grand carnaval, la grande mascarade de cette «éconohumanité», pourrait nous forcer à croire que les masques et les voiles ne tomberont jamais… On pourrait croire s'écarter de notre sujet, pourtant sans détachement vis-à-vis de ces réalités extérieures qui deviennent mondialisées , et qui commencent à ronger les quelques cultures qui avaient pu résister à ces diktats du « plus tu consommes plus tu existes »… Et qui mènent les peuples à de plus en plus d'hostilité et de dualité… Mais ceci ne serait-il pas qu'une des causes aggravantes et non la moindre de ces guerres hypocrites, menées entre les nations et qui débordent sur chaque individu de la planète ? Ces idéologies seraient-elles le souhait de la globalité de l'humanité, si elle était détachée d'un mode conditionné, ou plutôt si chaque être était relié à nouveau à ses véritables envies qui lui sont propres, c'est-à-dire à ce qu'il est dans son entièreté … conscience et énergie parfaitement reliées … Bref, essayons d’étayer un peu notre sujet, afin de ne pas alimenter de sentiments trop révoltés vis-à-vis des pseudo dirigeants de nos sociétés. Ah, du coup une piste peut-être, un pas vers le détachement serait-il de ne pas se bloquer sur une pensée, une idée et la laisser passer... et avoir la capacité de pouvoir changer de point de vue, vis-à-vis de choses qu'on aurait pu prendre à un moment de vie ou survie, pour vérité ? Changer d'avis sur une idée de quelque chose, voire sur quelqu'un, serait alors peut-être une qualité essentielle, voire une forme d'intelligence plutôt qu'un manque de confiance ou un signe de faiblesse ? Pourtant, pour certaines personnes le détachement ou le recul ne se confondrait-il pas avec l’indifférence , ou le rejet voir l'irrespect vis à vis d'autrui dû à un manque de communication, ou au fait d'avoir catégorisé, par rapport à une infime vue d'une partie d'une totalité... voir à un scénario névrosé et pris pour réalité …? Le détachement à mon sens sur un plan basique, serait une forme d'alchimie entre attachement, neutralité et détachement qui s'unissent à un moment donné, après un travail précis sur soi pour arriver à un stade où dualité, et non dualité n'ont plus de raison d'exister, car à ce stade tout jugement s'efface, et la nature véritable de l'être fait que le détachement usurpé, devient détachement au sens juste… Le détachement véritable mènerait ainsi progressivement alors vers une vision plus juste vis-à-vis de soi, de son monde intérieur et également vis-à-vis d'autrui et du monde extérieur entre lesquels la séparation qu'il aurait pu y avoir auparavant , produite par différents conditionnements s'estompent peu à peu, voire disparaissent... Mais pas si simple la réalisation de tout cela… En plus ici ce ne sont que des mots alignés, desquels il faudra aussi se détacher… comme irrémédiablement à un moment donné la mort nous détachera de la vie, ainsi en vie apprenons aussi à nous détacher de la mort ... Et parfois avec un peu d'humour ça peut aider à vivre mieux ...