Demain,
Dès l’aube,
Je partirai

 Cette histoire est vraie. Afin de préserver leur anonymat, l’auteur a changé les prénoms des protagonistes.

 ACTE I

 
Perdue dans ses rêveries, elle faisait signe de se poignarder dans le cœur avec une cigarette, Fiso se poignardait le cœur. Elle observait Fiso se suicider.
 

  • Fiso !
  • OUI !?
  • Arrête de fumer et laisse ton ego se suicider à petit feu.
  • Hein ?! Mon ego ? Il me prend la tête mon ego, il est plus fort que moi. Plus il veut vivre, plus il m’asphyxie.
  • Demande lui de coopérer, dis lui qu’il sera plus fort une fois qu’il aura rencontré …le Souffle. Le souffle est un vent lointain qui arrive de nulle part et de partout à la fois, il était là bien avant la nuit des temps. Quand le souffle veut jouer dans tes cheveux, prends le vent et dresse un moulin. Alimente-le, qu’il ne s’arrête sous le moindre prétexte. Prépare du grain pour la saison à venir. Tu récolteras proportionnellement ce que tu sèmeras. Ton ego en sera ébloui. Ton cœur aussi.
  • Je suis née un jour où le vent a emporté les mots…
  • N’aie pas peur, le souffle veut revenir, il veut toujours revenir. Il retente sa chance, à qui veut bien ouvrir sa fenêtre. Et qui d’autre que lui te les a ramené tes mots ?
  • Ne pas parler est mortel pour la santé…
  • Fumer aussi ! Maintenant que tu parles, tu pourrais peut-être arrêter, tu ne vois pas que ton cœur est pollué, tes poumons sifflent, c’est effrayant, et cette odeur, c’est répugnant ?! Remplace la cigarette par quelque chose de meilleur, Lysebeth te l’expliquera.
  • La cigarette, c’est toute ma vie. Elle était là, elle a toujours été là pour le meilleur et pour le pire. Elle fait partie de mon identité depuis 15 ans. Arrêter de fumer et j’ai l’impression que je ne vais y survivre, c’est comme me demander d’arrêter de respirer ! Je suis une vraie fumeuse.
  • Neti neti !

Il va falloir que tu tranches dans le vif, d’un coup d’un seul. Tu vas laisser tomber la fumeuse, tu n’en n’as plus besoin. Tu vas l’abandonner tout simplement. Tu en es capable, des milliers de personnes l’ont fait avant toi.

  • Fiso relève la tête avec son air de défi…puis baisse le regard sachant ses innombrables tentatives.
  • Ne pars pas en guerre contre la cigarette et oublie d’arrêter de fumer sinon tu vas focaliser sur le problème, tu seras en manque et frustrée. Non, ton être intérieur ne comprend pas la négation. La négation est un concept intellectuel. Tu feras en sorte de ne plus avoir envie de fumer. Ainsi, pas de manque, pas de lutte.
  • Je veux respirer plus facilement, je veux développer mon odorat, je veux me sentir mieux, être en accord avec moi-même, me sentir plus libre.

 
Fiso avait décidé de tout mettre en œuvre pour ce parcours. Une expérience intensive de 7 jours, avec les seuls précieux conseils de Noyo (dit « noyau ») et Lysebeth. Une nourriture saine, une forêt, un mala, un tapis et des baskets.
Noyo avait minutieusement noté sur un petit papier les postures et les souffles qui lui serviront précisément, assez pour rythmer ses longues journées. Les rythmer, et les peupler. Sa toile de fond. En petit, pour ne pas oublier, inscrit « neti, neti ».
 

  • Pratique sans limite, méditation et exploration. À présent, part à la rencontre du souffle. Lorsque tu verras Ham Sa, ne le quitte pas, de toute ta vigilance et ta persévérance, suis le comme tu cours après les papillons, il t’emmènera là où aucun livre ni personne ne t’emmènera jamais.
  • C’est croustillant ton histoire, Noyo. La tête reposée dans le creux de sa main, Fiso s’abîmait dans ses pensées.

Tu sais, quand j’arrête de fumer, je suis pleine d’agressivité, je bouge dans tous les sens, j’ai les crocs !

  • La peur du manque… Tu t’en serviras. Tu la vivras pleinement, sans dualité, tu l’embrasseras et tu la transformeras. Elle te soufflera, tu la canaliseras jusqu’à HamSa. Comme un fleuve se jette à la mer. Ils se marieront et feront beaucoup d’étoiles. Fais respirer ton cœur, il te donnera la confiance dont tu as fort besoin. Laisse le battre !

Je te donne la fameuse liste des ingrédients pour ta semaine… Ne la perds pas, et avec elle tes atouts. Je ne t’impose rien quant à l’ordre du déroulement, comme d’habitude, tu feras comme tu le sentiras ! De toute façon, tu vas partir dans tous les sens, tu crameras par les deux bouts… Je te connais, et tu renaîtras de tes cendres ! Suis ton intuition, sans autre lumière ni guide que celle qui brille dans ton cœur. Suis le souffle.

  • Je me sens toute dépouillée quand ma main ne tient pas une clope. Le cœur n’y est plus. Je me sens seule. Je sens que je n’aurai plus de créativité, je ne pourrais plus fonctionner comme avant.
  • C’est ça ! c’est totalement une nouvelle vie que tu t’offres ! 33 ans pour Pâques, je crois que c’est le moment idéal pour résurrecter !
  • Tu sais, Noyo, le jour de ma naissance, les œufs se sont mélangés… Et quand je vois les papillons passer et les oiseaux voler…
  • Oui je sais, ça se voit, t’es un cas.
  • La clope et moi, c’est peut-être karmique ?!
  • Neti, neti !
  • Dis-moi, Noyo, pourquoi l’univers se donne t-il la peine d’exister ?
  • Expire, petit scarabée, expire !

 
La cigarette écoutait attentivement Noyo et Fiso, avec un p’tit sourire en coin. « Moi je m’en fou, je suis de partout… »
 

  • T’inquiète pas, Fiso, lui raconte Lysebeth… Tu vas juste remplacer la fumée par du prâna, cette petite chose qui s’agrippe à l’air, celle qui te fait vivre. Toi qui veux vivre intensément… Le Prâna est cette énergie subtile de la même nature que l’éclair. Elle t’accompagne depuis l’origine, ta vitalité en dépend. Tu iras humer le parfum des fleurs et marcher pieds nus dans la rosée. Tu iras prendre l’air. L’air véhicule une infinité d’informations et de messages venant du monde extérieur. L’air renferme un monde de sensations et de messages. Il est tout vibrant d’effluves.
  • En ville, je crois qu’il serait préférable que le sens olfactif ne soit pas trop développé !
  • Tu iras dans la nature, tu iras dans la forêt, tu écarteras tes narines à chaque inspiration, pour réaliser une véritable préhension de l’air. Tu le feras au quotidien jusqu’à ce que tu inspires le message, jusqu’à ce que tu le sentes, jusqu’à cette évidence.
  • Eh Noyo, tu vas pas me laisser avec ce taré !?
  • Va, petit scarabée, répondit Noyo, confiant, et tout de même ému.
  • Les terminaisons nerveuses, continua Lysebeth, très sensibles qui tapissent la zone relativement restreinte où est situé l’appareil de l’odorat dans le nez, sont en rapport direct avec la « vieille cité », les structures cérébrales héritées de nos plus lointains ancêtres…
  • Là, tu m’intéresses !!! Il fallait me le dire plus tôt, en route ! En route et inch’Bouddha !

 
Sur le champ, Fiso s’affaira. Elle partait une semaine mais prévoyait un débordement pouvant mener jusqu’à deux semaines de plus, elle prévoyait le repos de la guerrière. Fiso partait, comme d’habitude, en quête du Graal !!!
Elle voulait ne plus avoir envie de fumer, elle voulait ne pas lutter, elle voulait que le verrou craque tout de suite pour ne pas avoir à l’effriter. Elle voulait se sentir libre.

 

ACTE II

Elle alluma un feu et lui offrit ses drapeaux tibétains, comme si elle déménageait, tout son intérieur bouleversé. Elle alimenta le feu avec ses dernières cigarettes… Elle en garda juste assez en attendant le jour J. Elle alluma une bougie et brûla de l’encens. Il fallait décider du jour J…
Le cœur du héros déjà emballé par sa future conquête, par ses nouvelles confrontations et surtout impatient de ces fabuleuses rencontres, de celles qui arrivent de nulle part mais dont on pressent leur existence surnaturelle. Mais le roi ne prenait pas sa décision. Le roi était de tout temps habité par le doute. Était-ce la bonne décision ?
Fiso décida de s’accorder un dernier plaisir. Allongée sur son tapis marocain, elle se grilla un bon gros joint… pfffffffffff…
 
« Je prends la mer. Je m’en vais par delà les frontières, je traverse la vie, le temps, et la mer. Je ne voudrais même pas découvrir une nouvelle terre, toujours rester sur la mer. Je lève l’ancre. Dans ma petite barque, j’allume une bougie, je lève un petit mouchoir blanc en guise de voile, j’ai tout le temps.
J’ai l’impression que si je pars, je ne reviens pas. Aller simple. La vie m’envoie toujours des défis. »
Fiso, dans ses pensées et sa fumée, sentit une présence…

  • C’est toi la vie ! d’une petite voix naturelle et familière.
  • Alors, je m’envoie des défis à moi-même… Pourquoi je m’envoie des défis ?
  • Parce que tu crois que la vie est un défi, et que quand il n’y a plus de défi, ce n’est plus la vie. Si ! La vie des fois, est plate comme une mer calme. Il faut toujours que tu crames la chandelle par les deux bouts ! Il faut toujours qu’il se passe quelque chose. Le guerrier, parfois, s’arrête, se repose, attend, il se soigne, il reprend des forces.

 
-   Je me prépare à lever l’ancre. Comme si la vie était un défi. Au début je me disais que j’étais à bon port, encrée sur la bonne page. Tourner la page, lever l’ancre… Je mets le temps, je prends mon temps. Comme si c’était définitif. Je pars, je pars. C’est le vent qui va souffler, je n’ai aucun effort à faire. La mer me porte, le soleil me guide, le vent me servira. Il décidera de mon allure, de mon avancée, de mon rythme. Je traverserai encore des tempêtes et des mers déchaînées, et encore j’y survivrai parce que c’est un passage, une porte vers l’infini. Sans frontière, sans mur, sans limite. Je pars et je ne reviendrai pas. Ma petite barque est solide, petite mais solide. Elle est rouge. Petite coquille ouverte, juste ce qu’il faut. La chaîne n’est pas infinie, je sens qu’elle se termine, l’ancre est bientôt remontée. 

  • Laisse moi partir, laisse moi partir, chuchote la petite barque. Sois tu refermes la coquille, soit tu l’abandonnes, définitivement.
  • J’ai peur
  • La moitié d’une coquille te suffit, elle est à ta taille, à la taille de ce que tu traverseras, suffisante pour te protéger de tout ce qu’il t’arrivera.

Fais confiance au vent, répète la petite barque. Fais nous confiance. Vas-y? lâche, abandonne, laisse toi partir, laisse toi dériver. Prends soin de ta coquille, sans elle tu n’es rien.

  • Qu’est-ce qui m’attend ?
  • L’inconnu ! L’inconnu est toujours un signe divin.
  • Pourquoi pas l’inconnu ? Non, ce qui me dérange, ce n’est pas l’inconnu, c’est ce que j’abandonne.
  • Tu pars forcément pour mieux, meilleur, plus juste.

Peut-être au début ce ne sera pas confortable. C’est comme des chaussures toute neuves. Avec le temps, tes pieds sur le chemin les façonnent, elles deviennent confortables, jusqu’à ce que tu ne puisses plus t’en passer. Ne t’y attache pas, tu sais qu’un jour, tu en changeras.

  • J’aime les gens de cette contrée, je voudrais que ça ne s’arrête jamais. Tout a une fin, je sais. Il m’a fallu tellement de temps pour m’attacher, éprouver un lien. J’ai pris le risque, j’ai pris ce risque mortel. Je me suis attachée comme une mer porte sa vague. La vague veut partir ailleurs…
  • Et oui, elle a le droit.
  • On dirait que la vague a passé un pacte avec la mer…

     Ça ressemble à une histoire qui se termine.

  •  Tu en as plein d’autres à découvrir. Tu n’es pas au bord de la falaise.
  •  Les gens m’inspirent
  • Va voir les gens, va voir, laisses toi inspirer au gré du vent. Va vers le nouveau, va vers l’inconnu. Lâche cette main. C’était un éclaireur dans ta nuit. Le jour se lève, petite, il est temps de grandir.
  • J’ai tellement peur d’être comme les autres
  • T’inquiète pas, reste simple, te prend pas au sérieux. Il te reste tellement de blanc à remplir. Fais un joli tableau, fais une œuvre d’art, écris ta vie délicatement, sans empressement, sans défi. Juste une peinture unique. Il n’y a pas de bien ou de pas bien, belle ou pas belle, il faut que tu la fasses, cette peinture. Avance, n’aie pas peur. Il y aura d’autres ports, d’autres arrivées, d’autres phares, d’autres mers, c’est infini.

Défais la boucle, ouvre les dernières boucles étranges, laisse partir en spirale, laisse dérouler.

Fais confiance bordel !!! Ré-estime toi ! Tu es en sécurité à présent.

  • J’ai mal au cœur. J’ai le cœur lourd.
  • Tu vas partir en Italie. Là-bas tu auras tout ce dont tu as besoin pour partir. La carte se trouve là-bas, et tous les outils.

Prends le large. Comme une extension, étire-toi.
Dis au revoir, suis l’appel, le vent se calmera, il pleuvra bientôt.
Le soleil t’attend déjà, aller, ousst !!!

  • Mon cœur s’emballe
  • Ecoute ton cœur mais suis le vent, pas tes pulsations, elles vont trop vite. Tu as des jambes et un cerveau aussi…
  • Qu’est-ce que j’emmène dans ma petite barque ?
  • Tout va t’accompagner, abandonne tout. Tu es libre à présent. Tes vrais parents sont dans le ciel et la mer, tu ne peux les quitter, ils ne peuvent t’abandonner. Le ciel n’a jamais abandonné une fille dans une petite coquille.

Tu as compris que c’est le soleil que tu regardes à présent ?! Tu auras son regard, inconditionnel, quoi que tu fasses, tu auras son amour immense et réparateur. Immense et bienveillant. Immense, infini et inconditionnel, par delà le temps et l’espace. Il a été, il est, et il sera. Jette toi dans ses bras. Il n’attend que ça.
 
Fiso venait de rencontrer son premier allié, elle l’interpréta en sa faveur. Le roi avait prit sa décision. Il choisit une guerrière, elle partirait en Italie pour accomplir sa mission, à la rencontre des mondes engloutis.
En route pour la joie ! Ham Sa ! Demain, dès l’aube, je partirais…
 

ACTE III

 
Du roi dépendait prospérité et santé du royaume ainsi que le bonheur de ses sujets. Un roi caractériel, exigeant : agrandir le royaume, propager la paix, le beau, le sain, le pur, toujours plus… Un conquérant, un mystique, s’essayant novateur, un personnage original. Auprès de lui, des yogis qu’il a choisi afin de palier son inconstance, son indécision, son déséquilibre, son insécurité, son manque de confiance.
Enfin, le roi avait pris sa décision. L’objectif était clair : la nicotine était désormais interdit dans le royaume. Enfin, un désir vrai et authentique.
Objectif : être libre et débarrassé de ce toxique. La guerrière, connaissant bien le roi, sentait son désir fondamental, enfin, et non une envie passagère comme il avait la manie d’en formuler. Elle avait l’habitude de partir en guerre, pour rien, pour des chimères.
« C’est grâce à l’obstacle que tu grandiras, cavalière, et que tu verras ! » lui avait-il dit. 
Notre vaillante guerrière mobilisa tous ses moyens et toute son énergie sans jamais remettre en question les ordres reçus.
Elle pratiqua, apprit à respirer et à rester consciente du souffle. Lysebeth contrôlait la sangle abdominale, la tenue, les longueurs, le rythme… Elle prenait des postures qui ouvrent le cœur, débloquent la respiration, dégagent les poumons.
Elle a écouté Lysebeth, pendant des heures, lui parler de Vâyu, le souffle vital, prâna et apâna, de kumbhaka et de surya bedana, des phénomènes bio-électriques aux cosmonautes…
 
Elle connut des moments de crises, des moments de doute, des moments de solitude face à l’adversité. Les spasmes, le manque, la nausée, les suées, les mauvais délires… Mais elle avait décidé de garder confiance. Entrer dans un combat, même avec des armes adaptées, entraîne d’inévitables souffrances. Elle ne le savait que trop. Effectivement, notre guerrière engagea une bataille défensive en repoussant la nicotine, sans complaisance. En résistante, elle partait semer son envie sur les chemins de montagne, embrassait son manque, l’apprivoisait et transformait le duel en duo. Pendant la phase offensive, elle méditait, respirait et pratiquait pendant 7 jours, sans indulgence. But : évacuation total de l’adversaire.
 
Tout le royaume en a été bouleversé. Déraciner le vieil arbre bicentenaire, autour duquel tous les habitants se rassemblaient chaque jour et chaque nuit que faisait l’année, comme entailler leur âme, ce fut très émouvant, très éprouvant. 
Voilà, c’était fait. La tradition faisait revenir les gens, autour d’un vide à présent et le roi ne pouvait s’en contenter. Il se tourna vers sa guerrière qui n’eut pas le temps de lui suggérer, qu’une rivière de lumière jaillit du fantôme de repère. Une vague de silence cousut les bouches, une foule avide d’yeux accueillie Carmella. Voilà, Carmella ne parle pas. Comme un révélateur de couleurs, elle force la présence à la vie. Elle leur dit une foule de choses. En silence. Elle leur parla de liberté, de commencer une nouvelle vie. Elle leur parla de changement et de confiance. De par sa présence, elle suggéra à chacun de se relier à quelque chose qui ne disparaîtrait jamais.
Carmella se manifestait toujours par une fenêtre ouverte, incitait le roi à aller au plus profond de son cœur pour laisser surgir un désir encore plus noble. La guerrière, ravie, s’abandonnait totalement à cette fécondité et c’est ainsi que ses souhaits s’accomplissaient, laissant émerger sa force intérieure, son amour, son humilité, son courage, son écoute…
 
Et, dans le ciel gris que n’éclaire aucune lueur, on devine tout à coup la promesse d’un soleil possible, l’annonce d’un réenchantement qui donne à la vie ses couleurs.
 

C’est au crépuscule que Fiso revint d’Italie, comme une affranchie.
Je suis Liiiiiiiiiiiiiiiibreeeeeeeeeeeeeee !!!
 
Accepter l’inconnu, faire confiance, créer et recréer, à chaque jour que la vie m’insuffle, cela reste une véritable décision, un engagement, une posture intérieure, une salutation au soleil mais spécialement pour l’aurore, une posture élémentaire, rudimentaire, une prélude à la journée… Je vais l’appeler « le commencement du jour ».
 
Sofie. An de grâce MMIX

 

Sofie

 

 

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