La terre, d’apparence si inconsciente et si inerte, est pourtant celle qui porte l’homme depuis la nuit des temps et pourvoit sans compter à ses besoins. Si l’on observe simplement la terre, nous constatons qu’en dehors d’elle rien n’existe. En effet toutes les plantes, les êtres vivants ont comme point de départ dans la chaîne alimentaire, conditionnement de leurs vies propres, la terre mère.

Prittivi, l'élément terre

La conscience prend en Prittivi, la Terre, la forme la plus concrète du monde apparent. La conscience étend son règne minéral à l’infini observable, et la création s’arrête, pour ainsi dire, à ce point terminal. La Terre apparaît alors comme pur objet dessiné au sein de la conscience absolue, support inconscient agglutiné en forme de sphères gigantesques au niveau cosmique, assumant les formes de vallées et de pics au niveau des planètes et prenant enfin des formes de finitudes diverses et variées au niveau de notre terre mère.

De par son épouse Parvati, les montagnes et les vallées forment le manteau cosmique dont se revêt Shiva, pleines et heureuses retrouvailles d’une conscience douée d’une certitude indestructible de Soi, étreinte aussi langoureuse et interminable que peut l’être l’apparente immuabilité des paysages sculptés dans la roche.

Prittivi, la Terre et l'énergie

La Terre est l’élément dans lequel l’énergie cosmique du Seigneur a cessé d’évoluer pour comme renfermer le monde en un univers clos portant l’attribut de la finitude. L’énergie créatrice s’y repose enfin, ayant fini, de par le devenir cosmique, d’y dresser un décor antique et éternel.

Cette finitude constitue le voile de l’illusion, véritable complexe autour duquel s’enroule et se dérobe la parfaite unité de la conscience. Le voile de l’illusion est celui sur lequel s’ouvre le monde devenu théâtre afin d’y accueillir les divines énergies qui s’étagent de Shiva-sans-relation aux mondes infernaux. Ces énergies y parcourent d’incessantes rondes, et cycles immuables, rythmant de leurs tambours effarés, des danses discordantes et effrénées, emportant au gré de leurs ires et de leurs farouches volontés, les créatures douées de conscience. Toutes ces créatures sont la véritable nourriture des Dieux et des Déesses, et ces divines énergies se trouvent elles-mêmes invitées sous le soleil de l’astre éternel, au banquet de Shiva.

Mais la terre, point terminal de la pensée cosmique, à l’image de la conscience indivise dont elle garde le sceau, n’est pas inerte et reste emplie d’énergie. Sous la croûte terrestre, bout le magma incandescent, déplaçant par sa force tellurique les plaques tectoniques des continents et des mers. Les voyants, qui ont pu franchir un certain niveau d’énergie, rapportent qu’ils peuvent « voir » alors la terre comme parcourue d’immenses lignes d’énergie. Ce sont de ces lignes d’énergies que les êtres et toutes les entités douées de conscience, puisent la vie, à jamais unis en le cœur du suprême Shiva. Le yogi, parvenu à la maîtrise de cet élément dans sa correspondance intérieure, y puise les pouvoirs les plus extraordinaires, et peut voyager dit-on dans les 118 mondes qui forment le spectre de la conscience.

Extrait de l'ouvrage de Michel Chauvet, Le système énergétique de la kundalini, disponible sur le site Tantra.fr

 

 

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